Au cœur de mes sentiments
Dans ce jour de solitude, je me suis couchée auprès du marais
Là où l’eau attire les grenouilles, sous la nappe verte en couverture
Les arbres centenaires autour s’ennuient, ils gardent leurs longs secrets
Seules les touffes de joncs se balancent au rythme de leurs courbatures
Et là, je pense à toi en ce mois de mars où tu es devenu trop froid
Aujourd’hui encore aucun son ne sort du fond de mes entrailles
La mort me courtise, tourne en rond et repart faire un autre choix
C’est ainsi que je m’explique, celui qui reste où celui qui vit ses funérailles
Tu m’as quitté au début du printemps, toi qui aimais tant la nature
Je me souviens ces courses folles, partis en guerre à travers champs
Le monde est étrange, toi qui naquit un beau jour en Estrémadure
Tu avais le charme et le style, d’un simple homme, attachant
Manu, je ne peux imaginer que je ne croiserais plus ton regard
La douleur est vicieuse quand on ne contrôle plus la loi du sang
Allongée, tout dans mon esprit, riche et la mémoire restée en gare
Mon wagon partira, un jour où on n’attend plus rien en passant
LILASYS
Dans ce jour de solitude, je me suis couchée auprès du marais
Là où l’eau attire les grenouilles, sous la nappe verte en couverture
Les arbres centenaires autour s’ennuient, ils gardent leurs longs secrets
Seules les touffes de joncs se balancent au rythme de leurs courbatures
Et là, je pense à toi en ce mois de mars où tu es devenu trop froid
Aujourd’hui encore aucun son ne sort du fond de mes entrailles
La mort me courtise, tourne en rond et repart faire un autre choix
C’est ainsi que je m’explique, celui qui reste où celui qui vit ses funérailles
Tu m’as quitté au début du printemps, toi qui aimais tant la nature
Je me souviens ces courses folles, partis en guerre à travers champs
Le monde est étrange, toi qui naquit un beau jour en Estrémadure
Tu avais le charme et le style, d’un simple homme, attachant
Manu, je ne peux imaginer que je ne croiserais plus ton regard
La douleur est vicieuse quand on ne contrôle plus la loi du sang
Allongée, tout dans mon esprit, riche et la mémoire restée en gare
Mon wagon partira, un jour où on n’attend plus rien en passant
LILASYS